Un jour, en moi tu es entrée,
Sans y être invitée.
Tu me squattes depuis tant d’années,
Me voir souffrir te fait triper
Dans mon corps, tu t’es bien propagée.
Saloperie d’endométriose, tu te vois déjà triompher…
Mais, j’ose te prendre à contre-pied
Et préfère boire un mojito à ta santé.
La guerre inutile, de s’ la déclarer
À vie nous devons hélas cohabiter
Mais sache, que jamais tu n’auras ma dignité
Tu ne flingueras pas ma vie ni mes projets.
©Aurélie Dechambre le 12 août 2017 Tous droits réservés
