Tu me figes sur mon fauteuil roulant, mais, depuis ma naissance, tu fais de ma vie un sacré défi !
Tu intrigues autant que tu effrayes.
Tu m’isoles autant que tu me sociabilises.
Tu me fragilises autant que tu rends forte.
Tu me prives d’une certaine autonomie, sans pour autant briser mes rêves.
Tu bloques grand nombre de mes projets, sans pour autant m’empêcher d’avancer.
Depuis 40 ans, tu m’apprends à relativiser et le sens du combat, au final, tu ne me définis pas.
Malgré toi, je vis presque comme tout le monde, avec plus ou moins de facilité.
Alors toi mon handicap, je t’emmerde autant que je te remercie.
©Aurélie Dechambre.
