Aucune rancœur,
Ne me transperce le cœur,
Aucune amertume,
Ne traverse ma plume.
Je couche sur le papier,
Ce que mon âme a emprisonné,
Pour que s’apaisent ces peurs,
Qui me font perdre de la hauteur.
J’écris certaines de mes douleurs,
Mais également ces petits bonheurs,
Qui rendent la vie encore plus belle,
Même les jours où, ma santé bat de l’aile.
J’exprime mes peines passagères,
Afin qu’elles ne demeurent prisonnières,
De ces larmes qu’il m’arrive parfois de verser,
Avant de laisser l’espoir à nouveau me gagner.

©Aurélie Dechambre, Août 2020