La vie nous nous enseigne le silence…
On se tait souvent par pudeur, par respect, par douleur… Certaines choses, demeurent trop intimes, trop douloureuses pour être dites, alors nous préférons les garder sous silence. Ces non-dits, propices aux doutes, sont anxiogènes et envahissent, fréquemment, notre quotidien. Douloureux, mais à mon sens, salutaires, ces derniers, nous permettent de prendre du recul au cœur de la tempête, de nous remettre cause, en se posant les bonnes questions: « Pourquoi nous taisons-nous ? », « En quoi notre silence est-il bénéfique ou dévastateur pour autrui ou pour nous même ? Il convient à chacun, de trouver sa propre réponse, de trouver sa juste mesure dans le fait de se taire ou non. Le silence, je crois, est l’une de nos libertés fondamentales. Cependant, s’en servir à bon escient n’est pas toujours évident.
Dans notre société toujours plus rapide et oppressante, ne serait-il pas bon de prendre le temps de se taire pour simplement écouter l’autre.
Je profite de ce billet, pour m’excuser auprès de ceux que mes silences ont parfois blessés, mais aussi auprès de ceux dont, je n’ai su écouter le silence et comprendre la souffrance.
© Aurélie Dechambre
